Mon bébé ne dormait pas plus de 40 minutes à la fois… voici comment je l’ai aidé à allonger ses siestes

Ah, les siestes courtes ! En anglais, on les surnomme « catnapping » ou « sieste du chat ». Si vous venez de passer 30 minutes à endormir votre bébé pour le voir se réveiller 30 à 45 minutes plus tard- montre en main - je sais à quel point cela peut être frustrant !

Catnapping, quesaco ? On parle de siestes courtes lorsqu’un enfant ne dort pas plus d’un cycle de sommeil à la fois, ce qui équivaut à 40/45 minutes en journée. Il va être sur un rythme de 45 minutes de sieste, suivi d’un court temps d’éveil, pour enchaîner à nouveau sur 45 minutes de sieste, sans bénéficier d’un temps de repos consolidé et réparateur. Vous reconnaissez-vous dans ce scénario ?

Alors, est-ce vraiment un problème en soi ? Je prends le parti de penser que cela n’est pas tenable ou souhaitable sur le long terme, ni pour vous, ni pour votre tout petit. Pour votre bébé, car il finira la journée très fatigué et grincheux et aura ainsi du mal à s’endormir le soir et à bien dormir la nuit. Pour vous, car cela veut dire peu de temps de répit, rien que le temps de prendre une douche et souffler un peu.

Continuez à me lire pour y voir plus clair!

Quelles sont les causes principales des siestes courtes?

 Je vous liste ci-dessous les trois causes principales des siestes courtes. D’autres raisons peuvent être en cause notamment si votre enfant est malade (une otite par exemple, peut passer inaperçue - un enchainement de siestes courtes étant un bon indicateur que quelque chose ne va pas)

1.Rythme de journées – votre enfant n’a pas un rythme de sommeil, repas et temps d’éveil adapté à son âge

Si le nombre de siestes et temps d’éveil entre les siestes n’est pas adapté a l’âge de votre enfant, cela peut conduire à des micro-siestes car il est trop peu, ou bien trop fatigué. Idem pour le rythme des repas – veillez à ne pas dépasser 3 /4 heures entre les tétées pour un bébé de moins de 9 mois, afin d’éviter qu’il ne se réveille en plein milieu de sa sieste, tiraillé par la faim !

2. L’anxiété – votre enfant craint d’être séparé de vous

Aller dormir, c’est se séparer. Pour votre enfant, les siestes courtes, c’est souvent sa façon à lui de vous dire que lâcher prise et s’endormir lui fait peur ou l’angoisse car il est loin de vous. 

 3. L’habitude – votre enfant dépend d’une aide extérieure pour se rendormir entre chaque cycle de sommeil

La façon dont les bébés s’endorment au début d’une sieste devient une habitude dont ils vont dépendre pour se rendormir après chaque fin de cycle de sommeil. Lorsque votre bébé se réveille naturellement à la fin d'un cycle de sommeil et que cette même habitude ou association n’est plus là, il ne pourra pas se rendormir sans elle. Je vous en dis plus dans cet article 

Que pouvez-vous faire pour aider votre enfant à allonger ses siestes?

1.Routine : Pérennisez les points de repères quotidiens de votre enfant en rythmant les repas et les moments de sommeil

La régularité, jour après jour, des repas et moments de repos est un paramètre essentiel pour rythmer l’horloge intérieure de votre enfant. Dès qu’un enfant a des difficultés de sommeil, la première chose à faire est de mettre en place des donneurs de temps : réveil, repas, siestes et coucher paisible à heures régulières pour voir tout s’arranger en quelques jours.

  • Retrouvez ci-dessous le nombre idéal de siestes par âge:

 Un rituel d’endormissement serein et un bon environnement de sommeil est également essentiel car les enfants ont besoin de repères, d’autant plus dans une situation potentiellement angoissante pour eux (basculer dans le sommeil/ l’endormissement).

  • Retrouvez une suggestion de routine pour la sieste dans mon post ci-dessous :

2. Communication : Rassurez votre enfant avec des paroles sécurisantes

Les moments de tendresse et les paroles apaisantes au moment du coucher ont une réelle portée:

“Je t’aime de tout  mon cœur, tu peux t’endormir tranquillement car tu es en sécurité. Dormir te permet de bien grandir”.

Répétez-le à votre enfant avant chaque sieste.

En journée, prévenez votre enfant dès que vous le quittez (que ce soit lorsque vous partez travailler, le déposez à la crèche ou simplement sortez de la pièce !) et expliquez lui:

“Je (tu) vais (vas) à tel endroit. Je continue à t’aimer même si je ne suis pas là, tu peux être tranquille. Je reviendrai te chercher”

3. Outil pratique: l’astuce du « réveil anticipé »

Je vous partage une petite astuce très chouette pour aider votre enfant à enchaîner les cycles de sommeil et consolider ses siestes. 

Pendant 3 jours, allez dans sa chambre sans faire de bruit 5/10 minutes avant la fin de son premier cycle de sommeil (environ 30 min après le début de sa sieste).

Caressez doucement sa tête ou son dos, remettez sa tetine en place si il en a une, afin de l’éveiller très sensiblement et l’aider à poursuivre son sommeil calmement.

Cela semble contre intuitif mais, je vous le promet, cela fonctionne comme par magie! 

Conclusion

Pour faire face aux siestes courtes, vos meilleurs alliés, sont:

1.Des points de repères quotidiens avec une routine adaptée à l’âge de votre enfant – retrouvez mon guide gratuit avec les horaires de siestes et temps d’éveil idéals selon l’âge de votre bebe. Cliquez ici pour le télécharger gratuitement.

2. Une pincée de communication sécurisante et apaisante

3. L’astuce du « réveil anticipé » pour l’ aider a enchaîner sur un autre cycle de sommeil !

Avez-vous déjà eu à faire face aux siestes courtes,  si oui comment avez-vous réagi ? Postez toutes vos questions en commentaire ci-dessous, je serai ravie de vous aider à y voir plus clair !

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